xbu76 (Auteur du topic), Posté le: Mer 30 Nov 2022, 15:53 Sujet du message: Comment connaitre la réputation d'une adresse email ?
Comment connaitre la réputation d'une adresse email ?10242395245
Bonjour,
J'ai un différent d'ordre juridique avec une personne qui m'accuse :
1) dans un premier temps d'avoir supprimé mon @mail pour ne pas lui répondre !
2) de l'avoir mise en indésirable
Choses que je n'ai jamais faites... Il y a quelques mois j'avais sondé son e-reputation concernant son mail et j’étais tombé sur un indice de 70/100 BLOCKED sur un site. Depuis je reçois de nouveau ses mails ! et je ne retrouve plus son mail en bloqué !
La personne ne veux pas entendre qu'un mail cela pouvait être compliqué à transmettre et la cela va vers un conflit juridique (bien que personnel).
Savez vous comment retrouver l'historique de la réputation d'un email ?
Savoir qui je peux contacter chez Free pour ce problème et avoir éventuellement des LOGS.
Merci par avance
*** Modération *** Titre édité *** Modération ***
loggoi, Posté le: Mer 30 Nov 2022, 16:05 Sujet du message: Re: Mail blacklistée
Re: Mail blacklistée34583206
1. La "réputation d'un mail" ne veut rien dire. Au mieux vous trouverez la réputation de l'adresse IP à l'instant T qui sert à transmettre les mails d'une adresse donnée.
2. Free ne vous communiquera aucun logs. S'il doit transmettre des logs, c'est uniquement à la police suite à une plainte.
Dites simplement qu'un mail n'a absolument rien de fiable, qu'il passe par différents intermédiaires lors de sa transmission d'un correspondant à un autre, et qu'il suffit qu'il y en ait un dans la boucle qui soit défaillant, sur une liste de blacklist ou autres pour qu'un mail n'arrive pas à destination.
FreeWave, Posté le: Mer 30 Nov 2022, 22:44 Sujet du message:
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Le mail ne peut avoir aucune valeur juridique probante en soi, arrête de raconter des conn***, ça montre à quel point tu ne sais pas comment fonctionne ce protocole qui peut faire l'objet de nombreux détournements.
Néanmoins il peut servir d'éléments de preuve. Dès lors qu'une partie ne conteste pas avoir écrit ces messages, qu'un ensemble d'éléments permet de penser que ces échanges n'ont subi aucune falsification, et que c'est bien les personnes visées qui ont écrit ces messages. Pour cela il faut une expertise d'un technicien qui va vérifier de où est parti le message, et si ce lieu de départ était légitime.
Par exemple des emails échangés au sein d'une grande entreprise, gérés par un service informatique solide, aura plus de valeur qu'un email écrit par un particulier dont le compte aurait très bien pu être usurpé.
Un email émis par via Gmail aura plus de valeur juridique qu'un email émis par moi-même via mon propre nom de domaine, et via mon propre serveur SMTP, puisque dans le deuxième cas je peux facilement bidouiller et falsifier la base de données, c'est plus compliqué dans le cadre d'un grand prestataire.
C'est le contexte qui va indiquer si on peut se fier ou non à un email, le fait que les partie aux litiges reconnaissent ou non avoir écrit ces messages, mais l'email en lui-même n'a aucun poids juridique sans un contexte.
Seule la généralisation des emails chiffrés de bout en bout pourrait "éventuellement" aboutir à une valeur juridique forte.
La fameuse messagerie SWIFT utilisée par les banques du monde entier, messagerie qui a fait parler d'elle avec la Russie, est réputée avoir une valeur juridique quasi inattaquable, car ils s'agit d'une messagerie chiffrées AES de bout en bout par clés assymétriques à la différence de notre simple email.
Le terme "virement SWIFT" est un abus de langage. Le SWIFT n'est pas un système de paiement, mais les systèmes de paiement des banques centrales utilisent la messageries SWIFT pour confirmer les mouvements. Le SWIFT a une telle valeur probante auprès des banquiers internationaux qu'il est extrêmement rare de contester un tel message, voilà pourquoi par abus de langage la profession parle de virement SWIFT, mais SWIFT n'est fondamentalement qu'un système de messagerie qui vient confirmer des mouvements financiers, notfier des événements.
Seules des institutions ayant pignon sur rue peuvent être titulaires de comptes SWIFT, ça ne peut pas être le fait de ton voisin.
Hors messagerie SWIFT, les banques ne se font pas une confiance aveugle entre elles. Et c'était tout l'enjeu d'exclure la Russie du système Swift pour rendre les mouvements financiers plus compliqués car pour une institution accepter un mouvement financier en dehors de SWIFT, c'est un gros risque.
Avec ton raisonnement, le SWIFT ne servirait donc à rien, il suffirait de s'envoyer des emails.... donc tu prends la Banque de France, d'Angleterre, la Bundesbank... pour un tas d'imbéciles à utliser un système inutile.
dclouet, Posté le: Ven 02 Déc 2022, 14:12 Sujet du message:
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Bonjour,
Je m'étonne que FreeWave n'ait dans son long exposé évoqué l'article 1366 du code civil qui me semble apporter une réponse claire quant à la valeur probante d'un email qui, sous réserve des conditions énoncées dans l'article, est la même que celle d'un écrit sur support papier.
On peut contester la valeur juridique d'un mail, comme de toute preuve, mais il faut démontrer en quoi cette preuve n'est pas recevable.
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